LA MORT SOLEIL
Sous la grisaille d'un nuage se plombe
Toute la cruelle solitude de la tombe
Qui s'emmarbre des lentes musiques sourdes
De pompeux chrysanthèmes aux têtes lourdes.
Le soir tombe lentement sur la ville des ombres.
Comme de longues traînées d'azur mort
Défigurent au ciel ces nuages tremblants
Et n'étale de sa nuit l'ardent poison des sombres
Antonia de Réus de la Torre
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