LA MORT SOLEIL
j'ai rêvé cette nuit que tu ouvrais les yeux et que tu me disais: je vis.
Tu étais beau comme alors quand je t'aimais si fort.
Le temps n'existait plus, il s'était suspendu.
Dans ce rêve béni où nous étions réunis, ton amour m'entourait comme une fleur ardente.
Je sentais ta chaleur et l'intense bonheur, la beauté retrouvée dans l'amour de tes mains.
Je voulais rester là avec toi dans cet autre univers. A jamais réunie à l'homme de ma vie.
Mais, avec une lenteur térébrante, ton image s'est ternie et je me suis alors réveillée.
Toute beauté enfuie sans l'amour de tes mains.
Dans ce monde d'airain où je n'aime plus rien.
Tout est gris et pâle autour de moi, plus rien n'existe que toi.
Les autres sont des ombres sur les murs du néant
Où je ne vois que toi.
Ridicules pantins, ces humains prétentieux, moi qui ne veux plus d'eux.
Comme j'étais bien près de toi dans ce rêve béni.
Je m'étais retrouvée. Ame soeur déchirée.
Ce matin
Le monde s'est éteint et je n'aime plus rien.
Je dormais dans tes mains.
Antonia de la Torre
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