LA MORT SOLEIL
Elle aimait le voir sourire
Adorait l'entendre se dire
Et le ton de sa voix magique
Résonnait comme d'une musique.
En se penchant sur ce beau visage
Elle se prenait alors d'un voyage
Qui l'emportait à l'aile heureuse
D'une longue romance amoureuse.
Mais parfois une page blanche
La sombrait de son avalanche
En la heurtant contre le mur figé
D'un papier dur et tristement glacé.
Alors la chaleur d'une douce caresse
Refaisait d'elle la grande prêtresse
Par un charme tendre et puissant
Car il était son dieu vivant.
Hélas par un matin clair il est parti
Et aujourd'hui que tout est fini
En l'envahissant de poussière
Il a maintenant éteint sa lumière.
Antonia de Réus de la Torre.
Lebreil
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