LA MORT SOLEIL
Le printemps revient déjà mais toi tu n'es pas là
Le temps est cruel qui passe et ne s'arrête pas.
On voudrait le tenir, l'arracher par lambeaux, l'arrêter un moment, juste pour un temps .Mais il s'en va déjà et nous laisse là. Sur le bord du chemin.Du vide dans les mains.
On voudrait le tenir, pouvoir le retenir. On demande un instant. On quémande un moment. Comme avant. Mais il passe le temps. Il s'en fout bien d'avant. Il regarde devant.
Et nous, on est là, avec les bras ballants en se demandant bien comment on fera sans avant pour aller de l'avant.
Antonia de la Torre
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